Un certain nombre d’ENSEM de la promo 58 E et 58 M se sont réunis cette année entre les 16 et 20 septembre - comme ils l’ont fait un certain nombre de fois ces dernières années - pendant 4 jours pour se retrouver, échanger sur leur passé commun à l’ENSEM… mais - surtout - pour découvrir ensemble les richesses d’un petit coin de la France, sous la houlette de l’un d’entre eux qui - habitant ledit coin - avait préparé (avec son épouse) ce regroupement amical.
20 participants étaient présents (9 couples, une veuve et Frédéric Danysz auteur du compte rendu et des alexandrins qui suivent).
La promo 58 comptait 33 élèves. Sur les 20 participants, 10 étaient des « électros ». C’est donc encore 30% de cette promotion qui se retrouvait.
L’organisation parfaite de cet amical séjour a été réalisée par Michel Blanchard (58M) et son épouse Georgette.
Ils se sont réunis, une nouvelle fois.
C’était dans ce pays où qualité excelle :
Sur les bords de La Maine, au cœur d’Angers la belle,
A laquelle aspirait Du Bellay, autrefois.
Au creux d’une carrière, ils ont vu la culture
De champignons goûteux (en ont même mangé).
Ils ont pu, à Cunault, de l’Art Roman, juger
L’usage du tuffeau en belle architecture.
Cadre Noir, à Saumur, les a émerveillés :
Maîtrise et perfection des équestres figures
Font croire qu’ils sont « un » : cavalier et monture.
… Pendant ce premier jour – un temps ensoleillé !
Le lendemain matin, le château de Brissac
Dresse sa silhouette au premier plan du parc.
Sur cinq siècles d’histoire, en visite, on s’embarque…
En cuisine, on déjeune… c’est mieux que dans un snack !
Au domaine Richou (domaine viticole),
Dégustation multiple, achats dans la foulée…
(Pas au point qu’il soit dit qu’ils en furent soûlés !)
Le chemin du retour : paysage agricole.
En ce troisième jour, découverte d’Angers
Depuis notre autocar : partout, végétation
Masquant les toits d’ardoise et, partout, constructions
En pierre de tuffeau que le temps a rongée.
Puis ce fut le Château, bordé de dix-sept tours,
Et ses tapisseries de la « Révélation »
(« Apocalypse », en Grec). Là, notre admiration
Fut grande en écoutant, du guide, le discours.
Dans un restaurant proche, on prit le déjeuner…
Le menu japonais et le vin du terroir
Marièrent leurs goûts sans obstacle notoire :
Suchis étaient fondants, le vin avait « du nez ».
L’Office de Tourisme offrit cartes et livres.
Balade de retour – à pied – jusqu’à l’hôtel
Passa par cathédrale, magasins et ruelles…
Dernier dîner – ce soir – sans que nul ne s’enivre.
Ce programme parfait permettait les échanges,
Entre deux souvenirs, entre deux découvertes…
Nous étions vingt amis, tous plus ou moins alertes…
Merci Michel – Georgette ! À vous : toutes louanges !
Frédéric Danysz 58M – 22 septembre 2017
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