Olivier, Julien, quel âge avez-vous et ou êtes vous nés ?
Olivier : J’ai 22 ans et suis né à Sèvres (92)
Julien : J’ai 21 ans et suis né à Nogent-sur-Marne (94), mais j’habite à Nantes depuis 15 ans
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours personnel et scolaire
Olivier : J’ai un parcours très atypique. J’ai passé toute mon enfance dans les Yvelines, en région parisienne. J’ai obtenu mon baccalauréat au lycée franco-allemand de Buc (78), section scientifique, en 2005. C’est l’aboutissement de huit années passées au sein d’un établissement biculturel, où j’ai reçu un enseignement en français et en allemand. Grâce à ce lycée, j’ai effectué de nombreux voyages en Allemagne et pu finalement parler couramment l’allemand.
Ensuite, je suis entré en prépa scientifique au lycée Fabert de Metz (MPSI-MP), puis j’ai effectué une 5/2 au lycée Condorcet à Paris.
J’étudie à l’ENSEM depuis Septembre 2008. Maintenant, je suis en 2eme année, en filière mécanique.
Julien : J’ai effectué ma scolarité à Nantes où j’ai obtenu mon baccalauréat scientifique avec la mention « Très bien ». Puis j’ai effectué 2 ans de classes préparatoires au Lycée Clemenceau toujours à Nantes (MPSI puis PSI).
Quel est votre avis sur l'enseignement de l’ENSEM, vos matières préférées, l'alternance entre stage et cours, les orientations proposées, ...
Olivier : J’ai choisi la filière mécanique, car elle délivre les enseignements qui me plaisent le plus. La mécanique est un domaine qui m’intéresse et je ne regrette pas ce choix.
Dans cette filière, je ne pense pas avoir de véritable matière préférée. La mécanique est un domaine vaste qui forme un tout. Sur le papier, on peut dissocier chaque spécialité, mais je me rends compte qu’elles sont toutes liées entre elles. Toutefois, je pense avoir un penchant pour le calcul de structures.
Julien : L’enseignement à l’ENSEM est varié et de bonne qualité. J’apprécie vraiment le côté généraliste dans le sens où, en première année notamment, nous étudions aussi bien la mécanique que l’électricité ou l’informatique et l’automatique. En deuxième année, je trouve l’idée des modules électifs intéressante, puisque nous pouvons choisir des modules dans la filière que nous voulons afin de construire le profil que nous souhaitons avoir (généraliste ou plus spécialisé). Les stages constituent également des éléments importants de la formation. Enfin, le parcours transversal énergie en troisième année est particulièrement intéressant, car il permet de réunir différentes compétences et le domaine de l’énergie constitue l’un des enjeux cruciaux de notre temps. Etant en filière mécanique, les matières que je préfère sont bien sûr celles de ma filière et, plus particulièrement, la mécanique du solide et la mécanique des fluides. Enfin, j’ai également apprécié le système des cours d’ouverture INPL qui nous permet, pendant une semaine, de suivre des cours de notre choix dans d’autres écoles de l’INPL, car cela nous permet de découvrir de nouveaux horizons et ainsi d’avoir une plus grande ouverture d’esprit.
Concernant la vie à Nancy, la vie à l'école, ce qui vous a le plus étonné ou plu
Olivier : Pour ce qui est de la vie à Nancy, je pense qu’il existe une grande tendance de critiques : le temps est assez maussade. Une petite chose qui m’a vraiment étonné, c’est le tram. Je ne fais que rapporter ce que pense la plupart des étudiants : le tram a parfois du mal à fonctionner, mais surtout, il s’arrête trop de tôt de fonctionner. L’opinion générale demanderait au moins un tram à 1h du matin !
Cette boutade à part, je pense avoir vécu de très bonnes années à Nancy. Il y a certes un moment pour travailler, mais il y a bien évidemment tous les événements organisés par l’école. Il y a un gros programme durant l’année : l’intégration, la campagne des associations, les diverses soirées dont celles au Cercle, le GALA etc…
Julien : En arrivant en école d’ingénieurs après deux années de classes préparatoires, j’ai apprécié le fait de pouvoir pratiquer à nouveau des activités en dehors des cours. La charge de travail n’est pas du tout la même. Par ailleurs, la vie à Nancy est particulièrement riche et ponctuée de nombreux événements comme la Saint-Nicolas... La vie étudiante est également très riche, étant donné le grand nombre d’étudiants présents sur Nancy.
Avez-vous vécu un moment fort intervenu durant votre scolarité, et à nous faire partager
Olivier : Comme je l’ai dit, l’année est ponctuée d’animations organisées par les bureaux des élèves. Le BDE a par exemple organisé un voyage à Munich en Avril 2009. C’était un voyage fantastique, dans une ville magnifique. Je suis habitué à voyager dans cette ville, mais à chaque fois, c’est un nouvel émerveillement. Cette fois, cela m’a permis de voyager avec l’Ensem, dans un autre cadre que Nancy ou l’amphi. Pendant 3 jours, nous avions visité toute la ville et passé de très bons moments ensemble. La même histoire se répéta un an plus tard, lors du voyage à Prague !
Julien : Venant de Nantes, j’ai particulièrement apprécié la fête de la Saint-Nicolas, événement qui ne se fête pas dans ma région et j’ai été surpris et étonné de voir l’importance que cela avait en Lorraine et à Nancy.
Selon vous, quels ont été les points forts de votre dossier pour l'attribution de votre bourse, pour laquelle l’Association des Anciens vous félicite
Olivier : Mon sérieux durant ces années à l’ENSEM m’ont permis de constituer un bon dossier. J’ai ainsi pu démontrer toutes mes qualités et ma volonté de bien faire. Ceci a été le cas lors des partiels ou même dans l’obtention de certificats anglophones (Toeic, GRE). Je fais partie d’une association et m’investis du mieux que je peux dans la vie de l’école. Ces divers critères ont certainement joué dans l’obtention de la Bourse Stoufflet.
Julien : Je pense qu’il y a deux principaux points forts : mes bons résultats à l’ENSEM et mon intérêt pour les langues, ce qui était important vu que la bourse m’a été attribuée pour mon départ en formation à l’université américaine Georgia Tech. Ainsi, j’ai obtenu de très bons résultats aux tests d’anglais exigés par cette université pour l’entrée en Master (TOEFL et GRE). De plus, j’étudie également l’allemand (que j’étudie d’ailleurs depuis la classe de sixième : l’allemand a toujours été ma première langue vivante au collège, au lycée et en prépa et j’ai poursuivi son étude à l’ENSEM en tant que LV2) et j’ai commencé aussi à l’ENSEM l’étude du chinois.
Quel est votre projet désormais
Olivier : La vie étudiante peut vraiment être enrichissante. En particulier, elle offre même l’opportunité d’aller faire des études à l’étranger. Dès le départ, je me suis dit que si je ne tentais pas ma chance maintenant, je n’aurais peut-être plus l’occasion de passer autant de temps à l’étranger.
Mon projet est sur le point de se concrétiser. Dès le début, ma destination prioritaire a clairement été définie : les Etats-Unis. Un semestre en immersion là-bas me permettrait d’améliorer mon anglais, et d’avoir ce petit plus d’expérience à l’étranger. Ce serait aussi l’opportunité de nouer de nouveaux contacts, et ainsi de m’ouvrir sur le monde puisque j’y rencontrerais probablement des étudiants venus des quatre coins du monde.
C’est pour cela que je continuerai ma scolarité à Georgia Tech Institute of Technology, basé à Atlanta. J’y préparerai un Master of Science, toujours en rapport avec ma filière de prédilection (mécanique). Pour la suite, la vie est faite d’opportunités à saisir. Il y a encore le temps d’y réfléchir.
Julien : Comme le révèle mon intérêt pour les langues mais aussi le fait que j’aime bien voyager, je souhaiterais accéder à une carrière internationale. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’ai postulé pour le double-diplôme avec Georgia Tech.
En outre, en partant à l’étranger, je souhaiterais découvrir de nouvelles cultures et acquérir une plus grande ouverture d’esprit mais je voudrais aussi développer de nouvelles compétences au contact d'un environnement différent et acquérir de nouvelles méthodes de travail pour compléter ma formation actuelle et gagner une expérience internationale qui s'inscrit dans mon projet professionnel.
Par ailleurs, les domaines dans lesquels j’aimerais travailler plus tard sont ceux de l’automobile ou de l’aéronautique
Quel conseil donneriez-vous à un nouvel entrant à l'ENSEM
Olivier : Je lui conseillerais tout d’abord d’avoir conscience de l’aspect suivant :
Concernant l’enseignement de l’ENSEM en général, l’école se veut pluridisciplinaire. Nous apprenons des notions sur de nombreux domaines. L’avantage est que nous pouvons avoir un aperçu de tous les métiers de l’ingénieur et ainsi nous forger une opinion sur ce qui nous intéresse vraiment. Le revers de la médaille, c’est que nous avons un programme hyper chargé en tronc commun, même au premier semestre de deuxième année. La spécialisation se fait petit à petit, et il ne faut pas avoir peur de travailler toutes matières, même celles qui nous intéressent moins.
Sinon, je lui conseillerais bien évidemment de profiter au maximum de la vie étudiante, de participer aux événements organisés. C’est un peu la récré avant de passer à un stade plus adulte, celui du travail, où on aura bien plus de responsabilités. Il est aussi important de s’investir dans la vie de l’école, de faire partie d’un club ou d’une association. On dit souvent que « si on ne fait pas d’asso, on passe à côté de quelque chose ». D’après mon expérience, j’ai trouvé cela très instructif et ça rend les journées plus folles !
Julien : Je conseillerais à un nouvel entrant à l’ENSEM de participer à la vie associative de l’école car cela est très enrichissant. Ainsi, par exemple, l’association Shell Eco-marathon, dont je fais partie, nous permet d’aborder autrement les enseignements vus en cours et permet de réunir plusieurs élèves autour d’un même projet avec, au final, la participation à la course organisée par Shell en Allemagne.
Julien Auclair Olivier Chhu
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